Le gouvernement du Québec investit 3M$ dans un projet-pilote de train à l’hydrogène vert entre Québec et Baie-Saint-Paul.
Produit à partir d'hydrocarbure ou d’eau et d’électricité, l’hydrogène est une source de carburant proposée comme remplacement aux carburants fossiles.
Sa combustion n’émet que de l’eau, contient jusqu’à trois fois plus d’énergie que nos carburants conventionnels, et lorsque produit à l’aide d’électricité renouvelable, l’hydrogène est caractérisé comme « vert ».
Avec son électricité renouvelable et peu coûteuse, le Québec se trouve donc particulièrement bien positionné pour encourager le développement de cette technologie.
Par contre, avec une automobile à l’hydrogène vert, beaucoup d’électricité est gaspillée dans les procédés divers associés avec sa production.
L’hydrogène n’est donc pas idéal pour le remplacement total des véhicules électriques, mais, avec sa densité énergétique, peut être particulièrement pratique pour certains projets, comme pour la ligne de train à Québec, où l’électrification des voies n’est pas jugée optimale.
Bien que l’hydrogène vert soit un candidat potentiel de carburant à zéro émission, ses coûts de production et son efficacité ne le rendent pas encore viable. En effet, pour chaque 1 kilowatt-heure (kWh) produit dans un barrage hydroélectrique, seulement 0.3 kWh sont transmis aux roues d’une automobile à l’hydrogène, comparé à 0.76 kWh pour une automobile électrique. Son potentiel économique repose donc sur des avancées technologiques rendant son utilisation et sa production plus efficaces, et dans des projets zéro-émission nécessitant des carburants à haute densité et des infrastructures minimales.
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